gerer et accepter la colere

Je n’aime pas la colère !

 
Je n’aime pas la colère lorsqu’elle prend toute la place, lorsqu’elle est si forte que l’on finit pas regretter ses mots, ses pensées, son ras le bol. La colère je l’ai si longtemps fuis ! J’ai appris à faire connaissance avec elle, à ne pas en avoir peur, a en comprendre son utilité. Mais parfois, on craque, parce qu’on est plus fatiguée, parce que la coupe est pleine et qu’il faut absolument poser ses limites.
 
La colère est si puissante et parfois si violente. On voudrai juste qu’elle parte, s’en débarrasser, lui dire de dégager parce que sa présence est parfois si inconfortable.
La colère peut nous emporter et nous faire littéralement péter un plomb. Parce qu’on dépasse nos limites. On voudrai qu’elle cesse alors on se défoule, on se décharge. Et on peut finir par regretter mais ce qui est dit est dit. Pourquoi ? Pourquoi ce mal qui se propage et qui blesse.
 
La colère est saine mais il faut savoir l’écouter au fur et à mesure, ne pas l’ingérer, ne pas la taire, ne pas l’étouffer, parce qu’elle risque bien un jour ou l’autre de nous faire exploser en plein vol !
 
Ce que je n’aime pas, c’est d’être en colère avec la colère. Si en plus j’en rajoute une couche !
Stoppons les non-dits, les silences qui au fur et à mesure s’installent et finissent pas nous ronger. Parce qu’au fond, on finit par nourrir de la rancoeur. Nous avons tous un champ de tolérance, de limites, de supportable. Si quelque chose ne me convient pas, je le dis. Si je ne suis pas en accord, je le dis. Le silence isole. Il est bien plus enfermant et douloureux de se taire que de s’exprimer.
 
On peut apprendre à s’exprimer, avec bienveillance, au bon moment… Apprenez à sonder vos limites, votre seuil de tolérance. Si vous sentez que vous êtes plus sensible, plus fatigué et donc plus enclin à réagir intensément, écoutez-vous et partagez votre état émotionnel. Posez votre cadre. Eloignez-vous pour hurler un bon coup et libérer les tensions. Plus vous apprendrez à vous écouter, mieux vous saurez comment cohabiter avec les émotions qui vous traversent.
 
Vous avez craqué ? Vous regrettez ? Vous avez honte ? Excusez-vous ! De ne pas avoir su, de ne pas avoir réussi, d’avoir été emporté… Expliquez ce qui s’est passé en vous, le détonateur, votre détonateur. Qu’est ce qui vous a soudainement heurté pour ressentir ou faire jaillir cette colère.
 
Pardonnez-Vous. D’avoir été maladroit, perdu, d’avoir perdu vos moyens. Vous ferez mieux et autrement la prochaine fois. La colère est saine si elle ne fait que vous traverser et qu’elle est entendue. Comprenez son sens véritable et pourquoi elle vous titille ou vous pique à cet instant. Souvent, on est en colère contre nous, comme un effet boomerang.
Quand le calme revient, pardonnez-vous.
 
 

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